Bon voilà, on parle beaucoup de harcélement en ce moment, et du fameux débat "où s'arrête la drague et où commence le harcélement", question dont... je ma bats totalement les couilles que je n'ai pas, car je fais partie de cette catégorie de plus en plus étendue de femmes qui à force de se faire plus ou moins délicatement aborder, interpeler, insulter, cracher dessus (voire même se faire lancer des oeufs dessus) a atteint le point de non-retour et ne veut plus se faire chier à se demander si c'était dit gentiment ou pas, et réagira au mieux en ignorant "l'interlocuteur" et en accélérant le pas. D'où cet état d'hyper-vigilance et de scrogneugnitude absolue dans lequel je rentre maintenant automatiquement dès que je reviens seule d'une soirée en ville, au lieu de pouvoir marcher en sifflotant tranquillement et me rémémorant que c'était une soirée bien cool, comme tous les hommes le peuvent!

Bon maintenant je m'y suis faite, je fais deux-trois kilos de plus en hiver, le changement de saison et la fatigue (et la petite boulimie) qui s'en suit me font toujours ça.